Venomen édite deux Prints du maître, reflétant son univers graphique qui intègre l’art contemporain et les contres-cultures : une allégorie et une vanité dont nous vous laissons apprécier l’ironie et l’académisme.
Peintre philippin Manuel Ocampo est un artiste profondément iconoclaste qui réfute tout appareillage théorique dans son oeuvre. Sombre et dérangeant, son travail semble à priori être un langage très clair, truffé de références historiques, artistiques, culturelles et sub-culturelles qu’il nous appartient d’interpréter. Mais au vu de son humour noir, de son désir d’aller au-delà de la pensée et de pousser les conventions de la peinture jusqu'au ridicule ce ne peut être qu’un leurre…
Influencé par la scène artistique mexicaine : Frida Kahlo, Julio Galan et Ray Smith et admiratif de Martin Kippenberger, il déstructure la facture classique de ses images à l’aide de collages et de coups de pinceaux incisifs et gestuels, amenant une ingénieuse touche Punk, Kitsch et Baroque ?
Après avoir résidé 10 ans en Californie il vit et travaille à Manille. Artiste majeur aux Philippines on a pu voir ses toiles exposées dans d’importantes collections de musées internationaux ainsi qu’aux Biennales de Séville( 2004,) Venise (2001) , Berlin ( 2001) , Lyon en (2000), Kwangju (1997)…